Savoir communiquer, un soft skill au cœur des enjeux de développement
Des études sociologiques ont démontré par le passé que dès l’arrivée en maternelle, les élèves étaient inconsciemment discriminés dans leur scolarité selon la maîtrise qu’ils avaient de la langue. On sait désormais qu’évoluer dans un milieu social intellectuellement favorisé va être un atout considérable pour les enfants qui vont entrer à l’école. Ils vont en connaître les codes implicites de langue et savoir utiliser et manipuler les outils scolaires avec déjà une grande dextérité pour leur âge.
Il en est de même plus tard en entreprise, ces enfants devenant des adultes, il est évident que les membres des comités de Direction de par leurs fonctions, maîtrisent parfaitement et savent manipuler avec une grande habileté la communication. Comme en politique ou dans les métiers de représentation, très souvent les professionnels sont accompagnés par des spécialistes de la communication pour affiner leur langage, améliorer leur posture et gagner en impact.
Si cela est même un prérequis inhérent à la fonction, il devrait en être de même pour l’ensemble des collaborateurs. Savoir communiquer, c’est également savoir écouter. Non pas pour répondre, dans une posture d’attente et de prise d’information pour contre argumenter.
Mais pour ÉCOUTER.
L’écoute est une qualité rare en entreprise. Ceux qui en sont pourvus marquent d’ailleurs souvent leur différence et sont bien souvent les plus admirés pour cette singularité. Pour la simple et bonne raison que l’écoute est aussi liée à l’empathie, et qu’en développant son intelligence émotionnelle on gagne aussi en capacité d’adaptation et de développement.
A défaut de l’avoir appris dès notre plus jeune âge, il est important d’apprendre à développer ses capacités d’écoute et de prise de parole au quotidien dans son travail.
Que ce soit dans la gestion de projet ou pour des interactions de la vie quotidienne, en réunion, savoir communiquer est la base de toute interaction sociale. Il est question d’écoute et d’empathie mais aussi de performance.
Combien de projets ont échoué à cause d’un manque ou d’une mauvaise communication ? Faites une revue des « post-mortem projets» (on pourrait débattre à loisir sur cette expression courante en entreprise), vous verrez que la grande majorité des projets échouent pour cette raison là. Pourtant la clé est à portée de tous.